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De l’ombre à la lumière, pour Isimic tous les moyens sont bons…

Plus le petit homme se tient près de la source lumineuse, plus l’ombre qu’il projette pourra être grande. Mais, au demeurant, ce ne sera rien de plus que ça, de l’Ombre. Elle sera visible et puis quoi encore. C’est ainsi que tout esprit détaché pourrait au premier abord appréhender cette “scandalette” aux contours de people qui a éclaté sur les réseaux impliquant l’immense musicien Jean Richard Hérard et le jeune chanteur de Zenglen appelé Isimic.

Apres sa sortie fracassante où il a remis en question le génie du Maestro de manière fort insolente, internet a dézingué le jeune. Contrairement à ceux qui croient qu’il a eu ce qu’il mérite pour s’en être pris à une espèce d’intouchable de la musique ayitienne, moi je pense qu’il a eu ce qu’il voulait. Ma conviction est qu’il ait agit délibérément, du coup je dis qu’il a réussi son coup. La fin justifie les moyens. Il faut le croire, avant aujourd’hui la moitié des gens qui parlent de ce Isimic ne le connaissaient pas, des bribes d’interviews incognito qu’il a faites sur internet sont devenues virales. Il est un sujet de conversation désormais. Quoi de plus éfficace pour sortir de l’ombre dans cette espace chaotique, qu’une bonne pique en direction de la bonne cible qui n’est rien d’autre qu’une grosse pointure et non du menu fretin. Que ce soit pour les bonnes raisons ou pas, le jeune est en train de connaitre son moment de gloire et ce petit texte de mon cru y contribue à tort ou à raison. Un moment qu’il peut faire durer si maintenant il met à contribution le talent de chanteur dont il serait détenteur.

Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, dit le dicton. Mais les fins pour Isimic c’est la lumière au devant de la scène de la “HMI” et le moyen pour y accéder, c’est s’en prendre à un mastodonte en l’occurence Richie. D’aucuns crient Ô sacrilège sur les réseaux, et j’en suis relativement d’accord, non pas que le batteur ne soit pas enclin à commettre des bourdes dans son travail comme tout être humain, mais il a fait œuvre qui vaille à tellement d’occasion qu’on lui doit un peu plus de respect que ça. Et c’est sûrement justement pour ça que Isimic ne l’a pas raté. Il s’est peut être dit que pour atteindre le degré d’exposition qu’il a souhaité il devait viser haut, ce qui montre qu’il voit grand et Gros, ce qui est plus que normal sachant qu’il souffre du complexe de Narcisse d’après ce que confirment des “jouda”qui le côtoient.

Le hic de plus dans la démarche de ce Isimic est qu’il a mal choisi son point qui se trouve être un passage dans “Mw enmen w” qui est l’un des textes, les plus réussis sur le plan poétique sorti de la plume du maestro. “Si m te la kilot ou mete, m pa tap janm sal ni chire” dit Ritchie dans la chanson, il y a ici un sousentendu qui est un témoignage d’attachement. Sachant justement que les femmes, hygiène oblige, changent régulièrement de petite culotte, il fait la déclaration pour signifier son intention de ne jamais se séparer de cette femme qu’il aime, voila la conclusion métaphorisée dans ce passage. Malheureusement Isimic n’a abordé la chose que dans sa dimension basique comme quoi si ce passage avait accusé vraiment un défaut il aurait été le premier à le découvrir. N’importe quoi! Après tout, ce jeune à l’évidence fougueux aurait été tellement plus objectif s’il avait tenté son approche en s’appuyant sur le couplet de Richie dans “5 kontinan”, lequel est truffé d’anachronisme, de méprise historico géographique […] même si ce n’est pas là le sujet.

Tom Negr’Orangé Kensley M.

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