Djouly éjectée d’un line-up sous l’impulsion de Zafèm

C’est le contraire qui aurait étonné plus d’un. Le groupe Zafèm a encore prouvé qu’il est là pour une vraie et entière révolution au niveau esthétique, artistique mais aussi visiblement pour moraliser autant que faire se peut ce qui nous sert d’industrie musicale. Les informations officielles font croire que l’équipe de Zafèm a éxigé que la pseudo star Djouly soit évincée d’un line-up pour des raisons de principe en ce qui concerne la teneur d’un contrat passé entre le groupe et un promoteur. Cependant, d’autres analayses laissent comprendre que Zafèm n’aurait pas pu trouver meilleur subterfuge pour dissimuler son refus de s’associer à cette jeune femme qui a choisi de faire de la vulgarité son fond de commerce.

En agissant ainsi Zafèm s’est assuré de ne pas tomber sous la maxime qui veut qu’on soit défini par les gens avec qui on se mélange (dis moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu es). Djouly est aux antipodes de ce que Zafèm tente publiquement d’incarner dans cette HMI déja puante et bordellique. La perception n’aurait pas fait de cadeau à Zafèm s’il en venait à commettre l’erreur d’accepter de se mélanger à Djouly qui appartient à une espèce bien différente.

Sur la toile, les opinions sont divisées sur le sujet. Certains croient que l’action de Zafem force le respect et l’admiration, tandis que d’autres estiment qu’en faisant cela la formation musicale s’est érigée en juge, un droit qu’elle n’a pas. Qu’on se situe dans l’un ou dans l’autre camps dans ce débat, on doit être d’accord sur l’évidente nécessité de combattre la tendance à  l’immoralité qui prend de la place dans l’entertainment ayitien. Alors, à ce niveau, autant que ce soit Zafèm qui invite les autres acteurs à mettre le pied à l’étrier.

Tom kensley Marcel